Une cohorte dans un essai clinique fait référence à un groupe spécifique de participants à une étude de recherche clinique qui partagent certaines caractéristiques ou critères d'inclusion spécifiques ou reçoivent l’intervention selon une modalité précise. Les essais cliniques peuvent avoir une ou plusieurs cohortes, en fonction de l'objectif de l'étude et de la complexité de la maladie.
Dans les essais dits comparatifs (ex: essai de phase 3) les résultats de l'essai clinique sont généralement analysés en comparant les résultats de la cohorte recevant le traitement expérimental (dit groupe interventionnel) avec ceux d’un groupe témoin qui reçoit soit le traitement de référence soit le placebo (en l’absence de traitement standard validé)
Les critères d'inclusion et d'exclusion sont des critères définis à l'avance pour sélectionner les participants à un essai clinique. Ils sont utilisés pour s'assurer que les participants sont adaptés à l'étude et pour garantir la sécurité et fiabilité des résultats.
Les critères d'inclusion sont les caractéristiques que les participants doivent avoir pour être inclus dans l'essai clinique. Les critères d'exclusion, quant à eux, sont les caractéristiques qui empêchent les participants d'être inclus dans l'essai clinique. Pour entrer dans un essai clinique un patient doit respecter l’ensemble des critères d’inclusion et n’avoir aucun critère d’exclusion.
Il est essentiel de répondre au maximum de questions lors de la recherche Klineo afin de correspondre le profil du patient et sa pathologie avec les critères d’inclusion et d’exclusion, et de trouver les essais cliniques les plus pertinents.
Un essai clinique est généralement mené dans plusieurs centres simultanément. On dit qu’il s’agit d’un essai multicentrique. Bien que les centres experts tels que les Centres Hospitalier Universitaire (CHU) ou les Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC) soient généralement les principaux lieux de réalisation des essais cliniques, ces derniers s'ouvrent de plus en plus dans des centres médicaux périphériques ou privés.
Avec Klineo, les patients peuvent facilement trouver le centre le plus proche où l'essai clinique est ouvert en saisissant simplement leur adresse ou celle de leur hôpital/centre.
Une autogreffe, également connue sous le nom de greffe de cellules souches autologues, est une procédure dans laquelle les cellules souches hématopoïétiques sont prélevées chez le patient lui-même et réinjectées après un traitement préalable. Contrairement à l'allogreffe, qui utilise des cellules souches d'un donneur compatible, l'autogreffe utilise les propres cellules souches du patient. L'autogreffe est utilisée dans le traitement de certains types de lymphomes, afin de permettre l'administration de doses plus élevées de chimiothérapie ou de radiothérapie que ce qui serait possible avec des traitements conventionnels.
L'immunothérapie est un traitement qui vise à stimuler les défenses immunitaires de l'organisme contre les cellules cancéreuses. Son efficacité a été démontrée dans un grand nombre de cancers, même si sa tolérance est marquée par un profil de toxicité spécifique lié à la réactivation du système immunitaire.
Les exemples incluent les inhibiteurs de checkpoint (nivolumab, pembrolizumab) et la thérapie CAR-T, où les cellules T du patient sont génétiquement modifiées pour mieux combattre le cancer.
La chimiothérapie est un traitement qui utilise des médicaments puissants pour détruire les cellules cancéreuses en les empêchant de se multiplier ou de se propager dans le corps. Les médicaments de chimiothérapie peuvent être administrés par voie intraveineuse (dans une veine), par voie orale (sous forme de comprimés ou de capsules) ou par injection sous-cutanée (sous la peau).
La chimiothérapie peut être utilisée seule ou en combinaison avec d'autres traitements tels que la chirurgie ou la radiothérapie, en fonction du type et de la stade du cancer, ainsi que de la santé globale du patient. Bien que la chimiothérapie puisse être très efficace pour détruire les cellules cancéreuses, elle peut également endommager les cellules saines, entraînant des effets secondaires tels que la perte de cheveux, la fatigue, les nausées et vomissements, et la suppression du système immunitaire.
Dans le cadre du cancer du poumon, les chimiothérapies souvent utilisées sont :
- Cisplatine
- Carboplatine
- Pemetrexed
- Gemcitabine
- Docétaxel.
- Etoposide
- Paclitaxel (Taxol)
(Liste complète sur la plateforme Klineo)
Si la récidive du cancer de l’ovaire intervient dans les 6 mois suivant le traitement chimiothérapique initial à base de Taxol et Carboplatine, on parle d’une récidive « platine-résistante ». Cela signifie que le traitement aux sels de platine n’a pas été efficace, et qu’un changement de médicament sera nécessaire pour traiter la rechute.
Si la récidive survient après 6 mois (ou 12 mois) après l’arrêt du traitement standard, il existe une forte probabilité pour que le traitement nécessite une association d’agents chimiothérapiques aux sels de platine, car la récidive est probablement « platine sensible ».
Parmi les principales chimiothérapies utilisées pour traiter ce type de cancer, on retrouve surtout des associations entre un sel de platine et un taxane. Par exemple, Carboplatine avec Paclitaxel (Taxol), qui peut être administré toutes les trois semaines ou de manière hebdomadaire selon le protocole mis en place.
Syndrome de Lynch : Ce syndrome héréditaire de prédisposition aux cancers est causé par des mutations dans les gènes de réparation de l'ADN, comme MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2. Les femmes atteintes du syndrome de Lynch ont un risque accru de développer un cancer de l'endomètre.
Mutation PIK3CA : Cette mutation est fréquemment observée dans le cancer de l'endomètre. Les mutations de PIK3CA activent la voie de signalisation PI3K/AKT/mTOR, ce qui favorise la croissance et la survie des cellules cancéreuses.
Amplification de l'HER2 : Elle a été observée dans certains sous-types de cancer de l'endomètre. Cette altération génétique peut conduire à une activation excessive de la voie de signalisation HER2, favorisant la croissance tumorale.
La connaissance de ces mutations peut guider le choix des traitements suivis et des essais cliniques auxquels participer.
Ce cancer se forme dans les tissus du col de l'utérus, la partie inférieure et étroite de l'utérus. Il est généralement causé par une infection persistante par certains types de papillomavirus humains (HPV), une infection sexuellement transmissible.
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